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Article sur la journée d'exercice OSIRIS à Givet

L’Ar­den­nais consacre un article au test du logi­ciel OSIRIS inon­da­tion à Givet qui s’est déroulé le 31 octobre.

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Voir aussi :
Le logi­ciel Osiris Meuse : prin­cipes et utili­sa­tion
L’exer­cice (test du logi­ciel)




SIMULATION D’UNE CRUE : UN TEST GRANDEUR NATURE

L’Epama s’est doté d’un logi­ciel de gestion de crise en cas d’inon­da­tion de la Meuse. Mercredi, un test gran­deur nature s’est déroulé à Givet comme si…

1993 et 1995, des inon­da­tions catas­tro­phiques touchaient les Ardennes. De nombreux quar­tiers de Givet se retrou­vaient sous les eaux. Plusieurs centaines de personnes étaient évacuées.

Suite à ces inon­da­tions, une struc­ture s’est mise en place, l’E.P.A.M.A. (établis­se­ment public d’amé­na­ge­ment de la Meuse et de ses affluents), un syndi­cat mixte regrou­pant les régions Cham­pagne-Ardenne, Lorrai­ne… Objec­tif : lutter contre les inon­da­tions.

Des études, des projets, du concret…, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce travail est tita­nesque. Dans le cadre de cette lutte contre les inon­da­tions, l’Epama joue la carte de la préven­tion en testant actuel­le­ment un logi­ciel de la crise d’inon­da­tion. « Nous effec­tuons ce test de logi­ciel (il a pour nom « Osiris inon­da­tion ») sur cinq communes pilotes, Neuf­châ­teau dans les Vosges, Commercy et Saint Mihiel dans la Meuse, ainsi que Char­le­ville-Mézières et Givet pour les Ardennes », indique Sébas­tien Renou, ingé­nieur respon­sable des systèmes d’in­for­ma­tion à l’Epama. De pour­suivre : « Osiris inon­da­tion permet de collec­ter les infor­ma­tions en prove­nance des services de l’Etat et de les traduire en carto­gra­phie d’inon­da­tion sur la ville ».

L’Epama a voulu plus loin en orga­ni­sant une simu­la­tion d’ar­ri­vée d’une crue de la Meuse sur le secteur de Givet. Cette simu­la­tion s’est ainsi dérou­lée cette dernière jour­née d’oc­tobre.

Infor­mée en moins de 2 heures

 Depuis une salle de la mairie, le logi­ciel de gestion de crise a été activé.

Collecte des infor­ma­tions de prévi­sion, avec ces données, le logi­ciel calcule un plan d’ac­tion. Suivant l’am­pleur de la montée des eaux de la Meuse, les actions sont défi­nies sur les zones touchées, des zones allant de un à quatre. Chaque service, personne concer­nés reçoit une feuille de route.

Lundi, suivant cette simu­la­tion, les services tech­niques sont passés à l’of­fen­sive avec notam­ment le montage de passe­relles du côté du quai des Fours, l’ac­ti­va­tion des pompes du bâtar­deau au confluent de la Meuse et de la Houille…

Paral­lè­le­ment, l’au­to­mate d’ap­pel vers la popu­la­tion (Média­lert) a été déclen­ché. Auto­ma­tique­ment, cet auto­mate trans­met un message pré-enre­gis­tré à la popu­la­tion censée être touchée par ces inon­da­tions. En moins de deux heures, ce système a effec­tué plus de 450 contacts.

En somme, une simu­la­tion ronde­ment menée.

J.-P. Ch. – L’Union du 02/11/2006