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Ni les crues ni la coopération ne s'arrêtent aux frontières

Exer­­cice trans­­na­­tio­­nal de gestion de crise inon­­da­­tion sur la Meuse

Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’une vraie crue, mais cela pour­­rait pour­­tant arri­­ver. Et à l’ave­­nir, le chan­­ge­­ment clima­­tique pour­­rait rendre les inon­­da­­tions plus fréquentes qu’aujourd’­­hui. Et ces grandes crues, elles, ne s’ar­­rêtent pas aux fron­­tières !

Une crue qui a son origine en France va passer la fron­­tière franco-belge et pour­­sui­­vra son chemin vers le nord. De fortes pluies en Ardennes peuvent provoquer des inon­­da­­tions en Wallo­­nie, en Flandre et aux Pays-Bas. Une coopé­­ra­­tion trans­­fron­­ta­­lière s’avère donc néces­­saire. C’est le cas aujourd’­­hui et ce le sera plus encore à l’ave­­nir, lorsque les consé­quences du chan­­ge­­ment clima­­tique se feront sentir.

C’est pour cette raison que le projet euro­­péen ‘AMICE’ orga­­nise un vaste exer­­cice trans­­na­­tio­­nal de gestion de crise en cas de crue sur la Meuse !

En France, en Belgique, en Alle­­magne et aux Pays-Bas, des exer­­cices simi­­laires sont régu­­liè­­re­­ment tenus. Ils servent à contrô­­ler si tous les services d’ur­­gence sont bien prépa­­rés pour répondre à la prochaine montée des eaux. Ces exer­­cices se limitent toute­­fois aux diffé­­rentes régions, sans coor­­di­­na­­tion.

Du 7 au 18 novembre 2011, une grande première aura lieu : tous les services concer­­nés de l’en­­semble du bassin inter­­­na­­tio­­nal de la Meuse vont colla­­bo­­rer. Il s’agit de les mettre en état de réagir à une crise au même moment et face à une même situa­­tion. Il s’en suivra un effort de coopé­­ra­­tion et un vaste échange d’in­­for­­ma­­tions, avec pour but d’amé­­lio­­rer encore le fonc­­tion­­ne­­ment des services de chaque pays.

Les cher­­cheurs impliqués dans le projet AMICE ont mis au point quelques scéna­­rios possibles du chan­­ge­­ment clima­­tique. Un de ceux-ci prévoit une augmen­­ta­­tion de 25% des préci­­pi­­ta­­tions hiver­­nales d’ici à l’an 2050. C’est sur cette hypo­­thèse qu’a été construit l’exer­­cice du mois de novembre.

Retrou­­vez ici le commu­­niqué de presse de l’exer­­cice trans­­na­­tio­­nal.